Des opportunités passionnantes au CNAC 2024
L’Association de nutrition animale du Canada a l’honneur de présenter cet événement et d’offrir à l’industrie de l’alimentation animale cette occasion exceptionnelle d’apprentissage et de réseautage. Lisez la suite pour découvrir les offres passionnantes de l’événement de cette année.
Événement de réseautage pour les étudiants
Le mardi 14 mai – 15h00 à 16h30
Les étudiants sont invités à en apprendre davantage sur les diverses possibilités de carrière au sein de l’industrie canadienne de l’alimentation animale. Des représentants de différents segments de l’industrie canadienne de l’alimentation animale discuteront de leurs expériences professionnelles lors d’une discussion en direct. Par la suite, les étudiants participeront à des discussions en petits groupes où ils pourront poser des questions et avoir d’autres conversations avec les panélistes
Cocktail de bienvenue
Le mardi 14 mai – 16h30 à 18h30
Une soirée de réseautage et discussions animées avec des collègues de l’industrie. Des dossiers d’inscription seront également disponibles pour la collecte.
Symposium pré-colloque
Le mercredi 15 mai – 7h15 à 12h00
Parrainé par Trouw Nutrition
Petit-déjeuner chaud
Introduction
Dans l’industrie de l’élevage, la production durable est un concept relativement jeune qui découle des pressions liées au changement climatique, de l’élaboration de certaines politiques, de la mise en place de la taxe carbone et des stratégies d’investissement durable. Toutefois, il est difficile d’améliorer de manière significative la durabilité de la production porcine en raison des nombreuses incertitudes entourant les hypothèses et les prévisions d’émissions, des différentes méthodologies normalisées dans le monde, de l’évolution constante des connaissances scientifiques et de l’amélioration des bases de données utilisées dans les analyses de cycle de vie (ACV). Néanmoins, il est encore possible d’adopter des solutions nutritionnelles et des pratiques de gestion agricole susceptibles de réduire significativement l’empreinte écologique d’une exploitation. Pour susciter des progrès en matière de durabilité au niveau de l’exploitation porcine, une approche holistique de jumeau numérique est proposée, qui intègre la biologie animale, la stochasticité, la formulation d’aliments et l’ACV pour simuler les interactions du système et prédire les différentes catégories d’impacts environnementaux (équivalents en dioxyde de carbone, acidification, eutrophisation, rareté de l’eau, utilisation des terres et utilisation des ressources énergétiques non renouvelables).
Les interactions entre les oligo-éléments et la production de viande bovine sont extrêmement complexes. De nombreux facteurs peuvent influencer la réponse d’un animal à une supplémentation en oligo-éléments, tels que la durée et la concentration de la supplémentation, l’état physiologique du sujet, l’absence ou la présence d’antagonistes alimentaires, les facteurs environnementaux, les différences de race et les facteurs de stress. En outre, le rôle que jouent les oligo-éléments dans la fermentation microbienne ruminale est encore mal compris. Les données obtenues in vitro et in vivo suggèrent que les rations servies en pratique aux ruminants sans supplémentation en oligo-éléments peuvent satisfaire les besoins en Cu et en Zn des microorganismes du rumen. Par conséquent, la solubilité dans le rumen du Cu et du Zn ajoutés peut avoir un impact sur les caractéristiques de la fermentation microbienne. Des travaux antérieurs réalisés in vitro ont indiqué que de fortes concentrations de Cu et de Zn solubles dans le rumen peuvent nuire à la digestion des fibres. De récentes expériences in vivo portant sur le remplacement des oligo-éléments sulfatés (STM) par des oligo-éléments hydroxylés (HTM), qui sont relativement insolubles dans le rumen, ont montré une amélioration de la digestibilité des fibres NDF chez des vaches laitières en lactation et les bouvillons nourris soit avec du foin d’herbe, soit avec une ration à base d’ensilage de maïs. Les sources sulfatées de Cu et de Zn très solubles dans le rumen peuvent réduire les concentrations totales d’AGV et se lier plus fortement aux particules de digesta que les sources hydroxylées de Cu et de Zn. Les formes organiques de Cu et de Zn peuvent également affecter la digestibilité des fibres différemment des formes sulfatées. Des travaux sur la circulation et la vitesse de passage des différentes sources d’oligo-éléments dans le tube digestif et sur l’efficacité de l’absorption du Cu et du Zn à partir de différentes sources d’oligo-éléments devront être menés.
La production animale est confrontée à de sérieux défis : elle doit nourrir une population croissante tout en faisant face à une concurrence accrue pour les terres, au changement climatique et à la nécessité d’adopter une approche plus durable. L’agriculture durable exige que nous répondions aux besoins actuels de la société sans compromettre la capacité des générations présentes et futures à répondre à leurs besoins. L’efficacité avec laquelle un animal est capable de transformer la biomasse comestible en produits animaux définit la quantité d’aliments et la majeure partie des émissions générées par la production animale. La stratégie appliquée à l’alimentation en oligo-éléments peut jouer un rôle important à cet égard, car les oligo-éléments sont essentiels pour garantir la santé et la productivité des animaux. Les besoins en oligo-éléments ne sont toutefois pas constants et dépendent de nombreux facteurs environnementaux et physiologiques, ce qui complique les mesures à prendre pour assurer un apport suffisant de minéraux. L’utilisation d’une source d’oligo-éléments de meilleure qualité peut permettre de mieux répondre aux besoins des animaux, de garantir leurs performances et d’améliorer la stabilité des rations et des prémélanges. L’apport d’oligo-éléments hydroxylés (SelkoMD IntelliBondMD) peut améliorer les performances des animaux et les résultats financiers. Les minéraux sont liés de manière covalente et se présentent dans une forme cristalline définie, ce qui leur confère une réactivité moindre dans les aliments tout en augmentant leur disponibilité pour l’animal. Il en résulte une amélioration de la croissance des animaux et de l’indice de consommation, ce qui permet d’obtenir plus de résultats avec le même intrant. Plus récemment, une évaluation d’équivalent CO2 vérifiée de manière indépendante a été réalisée, ce qui permet de connaître avec précision les valeurs d’équivalent CO2 total pour les rations complètes. Dans le cas des produits laitiers, l’effet de IntelliBond pour aider à réduire l’empreinte carbone des vaches par une meilleure productivité a été évalué de manière indépendante.
Keywords: Durabilité, minéraux, IntelliBond, Optimin
Dîner
Plénière d’ouverture
Le mercredi 15 mai – 13h05 à 17h15
Propos d’ouverture de l’ANAC
Bienvenue du comité organisateur
Outre l’évolution des habitudes alimentaires résultant de l’enrichissement de la planète, les marchés agricoles subissent les contrecoups d’une nouvelle vague d’obligations et d’objectifs concernant les biocarburants, qui visent à atténuer les effets du changement climatique. Bien que les céréales soient concernées, le principal effet attendu se fera sentir sur la demande pour les huiles végétales. Les réglementations restreignant la capacité de l’huile de palme à répondre à la demande accrue d’huile végétale, le secteur devrait se rabattre sur les oléagineux, en particulier sur le soya. La disponibilité des importants volumes de tourteau protéique générés en tant que sous-produits de cette production d’huile modifiera à son tour les pratiques d’alimentation dans l’industrie de l’élevage.
Keywords: Biocarburants, aliments pour animaux, oléagineux
Fournir des quantités adéquates de protéines et d’acides aminés dans l’alimentation du bétail et des humains est essentiel pour optimiser la croissance, la santé et les performances. C’est pourquoi on doit attacher de l’importance à la qualité des protéines alimentaires. Deux des éléments clés qui définissent la qualité nutritionnelle d’une protéine, y compris les protéines d’origine végétale, sont le profil d’acides aminés et la mesure dans laquelle cette protéine est digérée, absorbée et utilisée pour répondre aux besoins du consommateur. On sait que de nombreux facteurs influencent ces deux paramètres, surtout en ce qui concerne les protéines végétales. La composition en acides aminés des ingrédients alimentaires est influencée par la culture et par les différences variétales au sein de celle-ci (effet génétique). En outre, des facteurs agronomiques et environnementaux, notamment le type de sol et sa fertilité, les unités thermiques et l’humidité, peuvent influencer la composition en acides aminés d’importantes cultures protéagineuses. Enfin, le procédé de transformation d’une récolte, y compris le type de broyage ainsi que les étapes de traitement thermique et non thermique, peut influencer la teneur en acides aminés. Ces mêmes facteurs peuvent également intervenir sur la digestibilité et la disponibilité en général des acides aminés. Des stratégies novatrices, notamment l’utilisation de nouvelles méthodes spectroscopiques, permettent d’évaluer l’impact des facteurs susmentionnés sur la composition en acides aminés des cultures. Ces innovations peuvent remplacer les méthodes traditionnelles de chimie humide, coûteuses et laborieuses, pour l’analyse des acides aminés et offrent de nouveaux outils aux sélectionneurs de plantes et aux nutritionnistes pour évaluer la qualité des protéines alimentaires. De plus, de nouvelles techniques d’analyse in vitro ont été standardisées pour évaluer la digestibilité des protéines et des acides aminés et constituent autant d’outils supplémentaires que les nutritionnistes peuvent utiliser pour caractériser des protéines. La disponibilité de ces outils nous permettra de continuer à fournir des sources de protéines de haute qualité, tant pour les animaux que pour les humains.
Mots clés : qualité des protéines, acides aminés, digestibilité, variabilité
Ces dernières années ont été marquées par des changements importants dans le paysage de la consommation alimentaire, avec notamment des ruptures dans la chaîne d’approvisionnement, une inflation généralisée et l’arrivée de remarquables nouvelles technologies. Cette communication offre des perspectives sur les transformations de la demande des consommateurs induites par ces facteurs et sur ce que ces derniers signifient pour l’agriculture animale. Nous continuons à évaluer la résilience de la chaîne d’approvisionnement et de ses conséquences pour la fiabilité de l’approvisionnement alimentaire. Si la confiance dans la production agricole est solide (en particulier pour les producteurs), il est clair que le public n’a pas une compréhension détaillée de la façon dont sa nourriture est produite. Cette lacune crée un risque qui force à l’action. À court terme, les préférences des consommateurs se sont ajustées, principalement en raison de la hausse des prix, mais on ne s’attend pas à ce que ces ajustements soient permanents. Certaines technologies telles que l’édition génomique et l’agriculture cellulaire sont également susceptibles de perturber le marché. Malgré tous ces facteurs, l’agriculture animale continuera à jouer un rôle clé pour satisfaire les besoins en protéines et assurer la sécurité alimentaire de la population canadienne et du reste du monde.
Keywords: aliment, prix des aliments, technologie, protéine, consommateurs
Cette présentation s’intéresse à la protéine animale traditionnelle et à ses substituts, sous l’angle du consommateur. Après un aperçu des motivations derrière le choix de protéines, nous ferons un état de la situation avant de décrire ce que je qualifie de la guerre des protéines. Cette conférence aborde ces tendances dans une perspective de réflexion.
Mots clés : Protéines, animal, végétal, protéine de laboratoire, agriculture moléculaire
Souper de réception
Le mercredi 15 mai – 17h15 à 19h15
Venez profiter d’une soirée où gastronomie et réseautage seront à l’honneur. Visitez le salon des partenaires de l’industrie et l’exposition d’affiches pour étudiants de cycle supérieur.
Séance sur les monogastriques
Le jeudi 16 mai – 7h15 à 12h00
Petit-déjeuner chaud
Propos d’ouverture
Les individus d’une même espèce peuvent se ressembler, mais ils sont génétiquement un peu différents. Des espèces différentes peuvent avoir un aspect différent, mais partagent de nombreuses caractéristiques communes. La différence génétique entre un poulet et un porc est d’environ 25 %, ce qui peut sembler considérable. Cependant, des différences génétiques accomplissent souvent la même fonction, mais d’une manière (un peu) différente. En tant qu’experts de la nutrition animale, nous nous concentrons souvent sur les différences entre les espèces et ignorons (ou considérons comme acquis) les points communs. Par exemple, l’arginine est un acide aminé essentiel pour les oiseaux, mais pas pour les mammifères, car les oiseaux sont privés d’une enzyme permettant d’introduire le carbamoyl-phosphate dans le cycle de l’urée. Cependant, les oiseaux ont ce qu’il faut pour activer les autres étapes du cycle de l’urée, ce qui leur permet de synthétiser l’arginine à partir de la citrulline et de cataboliser l’arginine en proline ou en glutamate. Cette seule étape manquante fait que les oiseaux évacuent l’azote par le cycle de l’acide urique plutôt que par le cycle de l’urée, comme c’est le cas chez les mammifères. Les mammifères utilisent également le cycle de l’acide urique pour métaboliser les purines (par exemple, l’adénine), qui sont un élément constitutif de l’ADN et un composant clé de l’ATP. Les deux espèces utilisent donc (en partie) les deux cycles. Le coût de la synthèse et de l’excrétion de l’azote excédentaire est d’environ 40,3 kJ/g N pour l’urée et de 60,7 kJ/g N pour l’acide urique. Dans les deux cas, 56 % sont retenus dans les produits d’excrétion et 44 % sont perdus sous forme de chaleur, ce qui a des répercussions sur la valeur protéique considérée dans les systèmes énergétiques. Une meilleure compréhension des points communs métaboliques entre les espèces peut nous aider à reconnaître les différences pratiques.
Keywords: volailles, porcs, métabolisme, azote, énergie
Les enjeux auxquels seront confrontés les producteurs de porcs et les experts en nutrition porcine à l’avenir sont similaires à ceux qu’ils ont connus pendant des décennies : la nécessité d’augmenter la productivité tout en respectant les réglementations de plus en plus strictes et les nouvelles attentes des consommateurs pour assurer la durabilité des écosystèmes économiques, environnementaux et sociaux. Si les défis sont les mêmes, les méthodes avec lesquelles nous abordons ces questions évoluent, et les sciences de la nutrition incluront nécessairement des aspects supplémentaires, tels que la physiologie, le métabolisme et le microbiome, entre autres, afin de faire progresser ce secteur d’activité. On s’attend également à l’émergence de nouvelles priorités qui tiendront compte de l’impact de la nutrition non seulement sur la croissance, mais aussi sur la santé et le bien-être des animaux, et des conséquences des décisions relatives à l’alimentation sur l’impact environnemental, et en particulier l’empreinte carbone, de la production porcine. Notre compréhension des interactions complexes des relations concurrentielles et symbiotiques entre les ingrédients alimentaires et les animaux, ainsi que l’intégration des progrès technologiques, tels que ceux qui touchent les modèles de croissance améliorés et l’alimentation de précision, seront cruciales pour l’avancement de l’industrie.
La production d’aliments pour la consommation humaine a un impact majeur sur les émissions dans l’environnement, le changement climatique et l’utilisation des sols. Pour réduire cet impact et minimiser la concurrence entre les aliments pour les animaux et ceux destinés aux humains, la mise en œuvre du concept de circularité de la production alimentaire deviendra de plus en plus importante. Dans les systèmes alimentaires circulaires, les terres cultivées sont principalement utilisées pour la production d’aliments d’origine végétale, tandis que les sous-produits de la transformation des aliments et des biocarburants, c’est-à-dire les résidus de culture, les coproduits de l’industrie alimentaire, l’herbe des terres marginales et les déchets alimentaires, servent à préparer les rations des animaux d’élevage. Ces ingrédients contiennent généralement moins d’amidon et de graisse (énergie), leur teneur en protéines est variable et, pour ceux d’origine végétale, ils contiennent plus de fibres et de phytates que les ingrédients alimentaires habituels. L’utilisation accrue d’aliments issus de systèmes circulaires dans la production porcine aura des conséquences sur la composition nutritionnelle des rations, et leur consommation par les porcs pourrait révéler des limitations physiologiques liées à la digestion et au métabolisme post-absorptif. L’utilisation de régimes circulaires orientera également les efforts vers la transformation des sous-produits et les rations complètes, afin de maximiser leur valeur nutritionnelle et d’en minimiser l’empreinte environnementale. Les défis potentiels et les conséquences de la formulation et de l’utilisation des régimes circulaires seront abordés d’un point de vue de la nutrition, de la physiologie, de l’efficacité des nutriments, de la santé et du bien-être.
Keywords: porcs, production alimentaire circulaire, sous-produits, efficacité des nutriments, santé
Dîner
Séance sur les ruminants
Le jeudi 16 mai – 7h15 à 12h00
Petit-déjeuner chaud
Propos d’ouverture
La taille moyenne d’un troupeau laitier aux États-Unis est de 330 vaches, soit environ trois fois celle d’un troupeau canadien. Aux États-Unis, comme au Canada, environ deux tiers du lait vendu par les producteurs laitiers sont transformés en yaourt, fromage et crème glacée, et le prix de ce lait peut être différent de celui du lait de consommation. La consommation de produits laitiers par habitant augmente d’environ 1 à 2 kg par année. Les veaux croisés (pour la boucherie) sont devenus une source de revenus non négligeable pour les producteurs laitiers. Les terres disponibles pour les grandes exploitations laitières se situent dans la partie ouest des deux pays, et de telles exploitations ont d’ailleurs été créées dans ces régions. Les modifications apportées à la gestion des fumiers se sont concentrées sur la réduction des émissions de méthane, gaz qui peut servir de source d’énergie. Les technologies adaptées spécifiquement aux vaches ont favorisé la gestion robotisée des animaux. La taille des troupeaux continuera d’augmenter dans la limite des terres disponibles à chaque endroit. L’augmentation de la consommation de lait et l’accroissement de la population hispanique stimuleront la consommation de lait aux États-Unis.
An essential element of sustainability is the efficient use of resources. Optimally extracting nutrients from the diet to meet a cow’s nutrient requirements rather than producing manure falls into this category. Rumen microbes can convert fiber that is indigestible by mammals to energy and protein usable by the cow in the forms of volatile fatty acids and microbial cells. At the same time, use of water-soluble carbohydrates (WSC) or protein by rumen microbes can result in reductions in expected yields of nutrients. For example, both protozoa and bacteria convert some portion of WSC to microbial glycogen, an internal storage carbohydrate that they can ferment later. This can help to maintain a healthy rumen pH by slowing down fermentation and acid production, but results in a use of 1 ATP per hexose added to the glycogen chains – a loss of ATP that reduces potential microbial protein yield. At the same time, dietary WSC, especially bona fide “sugars” (e.g., sucrose) are often associated with increased milk fat yields. For protein, microbial action on rumen degradable protein converts some portion to microbial cell walls which are indigestible, and ammonia which may be used by the microbes or excreted. The microbes can also convert nonprotein nitrogen sources such as urea to microbial protein, making protein useful to the cow out of a material that was not.
Essential to enhancing ruminal efficiency is understanding factors that affect it and translating those into approaches to diet formulation and management that support the desired results.
Keywords: dairy cattle, rumen, fermentation, efficiency
Le Canada a pris l’engagement ambitieux de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 40 % à 45 % par rapport aux valeurs de 2005, d’ici à 2030. De même, les acteurs du secteur agricole ont fixé leurs propres objectifs pour réduire leurs émissions de GES. Le méthane produit par fermentation entérique est le GES le plus important émis par les élevages de ruminants, comptant pour 80 % des émissions de méthane d’origine agricole au Canada. Bien que l’empreinte carbone des productions bovine et laitière par unité de produit au Canada soit inférieure à 50 % de la moyenne mondiale, des solutions audacieuses et novatrices pour réduire les émissions de méthane entérique doivent être imaginées si l’on espère respecter les engagements nationaux. Les additifs alimentaires permettant de réduire la production de méthane entérique sont considérés comme la solution la plus susceptible de jouer un rôle utile, immédiat et efficace. Bien que des additifs soient offerts sur le marché depuis peu, leur adoption n’est pas généralisée, en raison notamment de difficultés d’intégration aux systèmes existants, des restrictions réglementaires, de l’incertitude entourant leur validité et de considérations économiques. Cet article aborde les possibilités, les limites et les recherches futures concernant les technologies d’additifs alimentaires susceptibles de réduire la production de méthane entérique chez les bovins de boucherie et laitiers du Canada. En outre, l’article souligne l’importance de coordonner les interventions entre le gouvernement, l’industrie et les producteurs, pour que les additifs puissent contribuer à atteindre les objectifs du Canada à l’horizon 2030.
Mots clés : ruminants, émissions de gaz à effet de serre, méthane entérique, additifs alimentaires
Dîner
Plénière de clôture
Le jeudi 16 mai – 13h15 à 14h45
Un aperçu de la façon dont les priorités actuelles et émergentes du gouvernement peuvent façonner l’avenir de l’industrie de l’alimentation du bétail. Le rôle de l’ANAC dans la défense et le soutien du développement de réglementations, de politiques et d’autres outils législatifs pratiques et pertinents sera également abordé.