Des opportunités passionnantes au CNAC 2025
L’Association de nutrition animale du Canada a l’honneur de présenter cet événement et d’offrir à l’industrie de l’alimentation animale cette occasion exceptionnelle d’apprentissage et de réseautage. Lisez la suite pour découvrir les offres passionnantes de l’événement de cette année.
Veuillez noter que les titres des conférences seront bientôt traduits en français.
Mercredi 7 mai
Événement de réseautage pour les étudiants
Une occasion pour les étudiants de se renseigner sur les carrières dans l’industrie de l’alimentation animale et de réseauter avec des employeurs potentiels.
Cocktail de bienvenue
Joignez-vous à nous pour une soirée de réseautage et discussions animées avec des collègues de l’industrie
Jeudi 8 mai
Symposium pré-colloque
La modernisation du règlement canadien sur les aliments du bétail, le Règlement de 2024 sur les aliments du bétail, établit un cadre robuste et axé sur les résultats pour l’innocuité des aliments pour les animaux de ferme, en mettant l’accent sur l’analyse des dangers, les contrôles préventifs, la traçabilité et les exigences accrues en matière de tenue de registres. Cet article explore le rôle des technologies de surveillance et de vérification dans la mise en œuvre des plans de contrôle préventif (PCP) et de la conformité dans le nouveau cadre, avec une attention particulière portée à la surveillance environnementale, la lutte contre les salmonelles et l’évaluation des mycotoxines. En intégrant ces technologies dans leurs PCP, les fabricants d’aliments pour le bétail peuvent améliorer la santé animale et humaine, protéger l’environnement et répondre aux exigences réglementaires.
En savoir plus sur Brandon Wong et Dr. Daniel Aubert.
Parrainé par Neogen
La vitamine D a été ajoutée au régime alimentaire des volailles depuis qu’elles sont élevées en milieu confiné. En effet, les oiseaux ne synthétisent pas assez de vitamine D pour combler leurs besoins sans une exposition suffisante à la lumière du jour. On sait depuis longtemps que la vitamine D intervient principalement dans la régulation de l’absorption du calcium et du phosphore, en particulier lorsque leur teneur dans les aliments est faible par rapport aux besoins des oiseaux. Il est maintenant clair que la vitamine D joue un rôle important dans plusieurs autres fonctions physiologiques, notamment l’immunité, la croissance musculaire et la régulation de la croissance cellulaire. La forme de vitamine D couramment ajoutée à l’alimentation des volailles (cholécalciférol) ne correspond pas à sa forme active dans l’organisme. D’autres isomères de la vitamine D ont été développés comme compléments alimentaires efficaces pour répondre aux besoins en vitamine D des volailles commerciales.
La phytase est une enzyme qui libère les molécules de phosphate des phytates, la principale forme de stockage du phosphore dans les ingrédients d’origine végétale. Le phosphore lié aux phytates est peu assimilable par les volailles. Par conséquent, il est nécessaire de fournir aux oiseaux une source additionnelle de phosphore, que ce soit sous forme de complément ou en augmentant la disponibilité du phosphore des ingrédients végétaux. Grâce à l’utilisation de la phytase, l’industrie avicole a pu diminuer le recours aux suppléments de phosphate inorganique. Cette pratique permet de réduire les coûts de l’alimentation et la pollution de l’environnement due à l’excrétion du phosphore non digéré. Une fois dégradée, la molécule de phytate améliore aussi la disponibilité d’autres nutriments, y compris le calcium, et le groupement myo-inositol du phytate peut être utilisé dans plusieurs processus métaboliques et de régulation.
De nombreuses études ont été menées pour examiner les effets interactifs potentiels de la phytase et de la supplémentation en vitamine D, surtout en raison de leurs effets indépendants sur le métabolisme du calcium. L’utilisation optimale de ces compléments permet de diminuer les apports en phosphore supplémentaire, d’atténuer les effets indésirables des interactions entre le calcium et le phosphore dans la ration et d’améliorer les performances, l’intégrité du squelette, le rendement en viande (poulets de chair) et la qualité de la coquille (pondeuses).
En savoir plus sur Dr. Doug Korver.
Parrainé par Huvepharma
La vitamine D3 est un nutriment essentiel pour la croissance et le développement normaux des porcs et d’autres mammifères. Depuis longtemps, l’accent est d’abord placé sur l’importance de cet élément pour le maintien de l’homéostasie du Ca et du P et la minéralisation osseuse. Parce que l’on reconnaît de plus en plus les pertes économiques et les problèmes de bien-être associés à la boiterie et aux maladies osseuses métaboliques chez les porcs, la recherche a intensifié ses efforts pour mieux comprendre les besoins en vitamine D, calcium (Ca) et phosphore (P), l’objectif étant d’optimiser la santé osseuse et les performances des génotypes modernes. Ceci est particulièrement important, car les carences ou les excès en certains nutriments (par exemple, le P) peuvent être coûteux, surtout si l’on considère les implications en termes d’efficacité et de durabilité.
Les recherches des dernières décennies ont montré que la vitamine D est importante non seulement pour les os, mais aussi pour d’autres fonctions physiologiques. Elle intervient dans la reproduction, le développement cellulaire et le fonctionnement du système immunitaire, entre autres. Du point de vue de l’évolution, des quantités importantes de vitamine D sont obtenues par l’exposition au soleil et la synthèse dans la peau. Les porcs gardés à l’intérieur, en particulier les jeunes animaux, présentent souvent un bilan pauvre en vitamine D par rapport aux porcs élevés à l’extérieur en été, même lorsqu’ils reçoivent les concentrations « habituelles » de supplément en vitamine D3 dans leur alimentation.
Dans ce bref exposé, des recherches récentes viennent étayer les recommandations visant à optimiser le bilan en vitamine D pour les animaux modernes à génotype maigres gardés à l’intérieur. Les avantages d’une supplémentation en 25-OH-D3 pour atteindre en toute sécurité des concentrations plasmatiques suffisantes de 60 à 90 ng/ml de 25-OH-D3 sont démontrés.
En savoir plus sur Dr. Jon Bergstrom.
Parrainé par dsm-firmenich
Le microbiome intestinal des animaux d’élevage diffère considérablement d’une espèce à l’autre. Cette variation est principalement attribuable aux besoins nutritionnels et à la composition des aliments spécifiques à chaque animal, ainsi qu’à des facteurs physiologiques. L’identification de mécanismes communs à la volaille et au bétail ainsi qu’aux ruminants et aux non-ruminants permettrait de concevoir une plateforme nutritionnelle flexible et susceptible d’être facilement adaptée à un certain nombre d’espèces animales élevées dans diverses conditions environnementales. Dans cet exposé, nous avançons que l’étude des mécanismes de communication évolutionniste de type neurochimique entre le microbiome et l’hôte, soit l’endocrinologie microbienne, fournit un cadre permettant de concevoir une nouvelle approche de l’alimentation animale qui accélérera l’application du microbiome à la production d’animaux destinés à l’alimentation. Depuis ses débuts, l’endocrinologie microbienne, qui se situe à l’intersection de la neurobiologie et de la microbiologie, a été appliquée pour comprendre comment le stress parvient à influencer la sensibilité aux maladies infectieuses. Cependant, les aliments des animaux ne se limitent pas à leurs propriétés nutritionnelles traditionnelles nécessaires pour atteindre une performance zootechnique optimale. Ils contiennent également un ensemble de molécules neurochimiques naturelles. Ces composants, qui ne sont généralement pas mesurés dans le cadre de la formulation d’une ration, comprennent des précurseurs neurochimiques ou des métabolites qui peuvent être utilisés par le microbiome pour influer sur la santé et le comportement des animaux ainsi que sur la salubrité alimentaire. Compte tenu que les substances neurochimiques représentent un « langage » interrègnes issu de l’évolution pour la communication bidirectionnelle entre l’hôte et les microbes, les concentrations de substances neurochimiques dans les aliments sont pertinentes pour toutes les espèces animales destinées à la production alimentaire. La valeur d’une approche interrègnes de la nutrition et de la conception d’aliments est de plus en plus évidente si l’on considère que les ingrédients habituels, tels que le maïs, le blé, le soya, les sous-produits animaux et d’autres ingrédients d’origine végétale et animale, sont des sources riches en composés neuroactifs, y compris en substances neurochimiques, en précurseurs ou en métabolites. Sous l’angle de l’endocrinologie microbienne, la présence naturelle de substances neurochimiques et de composés apparentés dans les aliments peut être étudiée pour créer des stratégies alimentaires novatrices visant à cibler les voies de causalité entre les taxons microbiens et l’hôte en ce qui concerne les performances, la santé et l’innocuité des aliments. Par exemple, si l’on s’attend à ce que les volailles ou le bétail soient confrontés à des conditions environnementales stressantes, la composition des aliments pourrait être adaptée en fonction de concentrations de molécules neuroactives, telles que l’histamine ou la dopamine, susceptibles de modifier la réponse inflammatoire et la santé intestinale de l’animal ainsi que sa sensibilité aux agents pathogènes d’origine alimentaire. Les applications basées sur l’alimentation qui exploitent la communication neurochimique entre l’hôte et les microbes sont prometteuses en tant que plateforme fonctionnelle flexible pouvant être utilisée chez tous les animaux d’élevage, afin d’améliorer la performance des aliments, la santé générale, et, éventuellement, l’innocuité alimentaire. Il est donc nécessaire de développer des hypothèses axées sur la fonction et appuyées par des preuves pour accélérer les applications de la recherche sur le microbiome à la nutrition animale. L’endocrinologie microbienne offre un tel cadre fonctionnel qui pourrait permettre de réguler efficacement le microbiome, si l’on comprend le potentiel de la neurochimie pour l’appliquer à la formulation des aliments pour animaux.
En savoir plus sur Dr. Joshua Lyte.
Parrainé par Kemin
Plénière d’ouverture
La valorisation des sous-produits issus de l’agriculture et de la transformation des aliments dans les fermes d’élevage entraîne une variabilité accrue de la qualité nutritionnelle des ingrédients utilisés dans l’alimentation animale. En outre, la cinétique de digestion peut influencer le devenir métabolique des nutriments après l’absorption. Compte tenu de l’accumulation des preuves d’interactions se produisant dans la lumière du tube digestif, il est crucial d’approfondir notre compréhension de la régulation de la cinétique de digestion. Les résultats d’études récentes sur la régulation de la cinétique de digestion chez les porcs seront présentés et analysés, en portant une attention particulière à la cinétique de digestion de l’amidon et des protéines, qui est influencée par les fibres alimentaires et la distribution de la taille des particules. La cinétique de digestion de l’amidon dépend principalement de la source de l’ingrédient, la matrice alimentaire, et peut être accélérée par un traitement thermique. En revanche, la cinétique de digestion des protéines est déterminée par la vidange séquentielle des liquides et des solides de l’estomac. En règle générale, les liquides sont évacués de l’estomac environ deux heures plus rapidement que les solides, mais cette différence peut être atténuée par la présence de fibres visqueuses et solubles ou augmentée par celle de particules grossières (> 0,3 mm). Le brassage du contenu gastrique modifie le gradient de pH dans l’estomac, influençant vraisemblablement le taux d’hydrolyse en aval. Le pouvoir de rétention d’eau de l’aliment, plutôt que la viscosité de l’extrait, semble être un facteur de prédiction important de la séparation des phases du digesta dans l’estomac. Le transit du digesta dans l’intestin grêle semble être très variable et difficilement à modifier par les propriétés des aliments. Ces connaissances peuvent contribuer à améliorer l’évaluation des ingrédients alimentaires et la formulation des rations complexes, à condition de pouvoir recueillir davantage de données sur les propriétés des ingrédients.
En savoir plus sur Dr. Walter Gerrits.
Les liens entre les humains et leurs animaux de compagnie se sont considérablement renforcés au cours des cinquante dernières années, les chiens et les chats étant de plus en plus considérés comme des membres à part entière de la famille. Cette évolution de la relation a accru l’attention portée à l’utilisation des animaux de compagnie en recherche, alors même qu’augmentent les besoins de données visant à améliorer la santé, le bien-être et l’environnement propres à chaque espèce. Malgré cela, la recherche sur la santé et le bien-être des chats en croissance est très en retard par rapport aux études portant sur les humains et les animaux de ferme. Pour mener ces recherches, il est non seulement nécessaire de respecter les lois et normes éthiques en vigueur sur l’utilisation des animaux de compagnie, mais aussi d’être bien au fait des valeurs sociétales qui ne cessent d’évoluer. Cet article examine les plans de recherche efficaces qui comportent des études sur les félins mettant l’accent sur les besoins environnementaux spécifiques à l’espèce et qui visent à améliorer leur bien-être en recherche. À mesure que notre compréhension des besoins et de la complexité comportementale des animaux s’approfondit, les perceptions sociétales et les obligations éthiques relatives au bien-être animal évoluent, générant souvent des débats publics. Cette analyse met en avant la nécessité de concilier les avancées scientifiques avec les impératifs éthiques, afin d’assurer le bien-être des animaux utilisés dans les recherches. Le lien établi avec les animaux de compagnie peut amener les individus à s’intéresser davantage au bien-être des autres espèces, à éprouver un sentiment accru d’obligation morale envers les animaux et à être plus attentifs aux enjeux de leur bien-être.
En savoir plus sur Dre. Anna-Kate Shoveller.
L’incorporation de résidus et de sous-produits de culture dans l’alimentation des bovins de boucherie est devenue courante en raison des pénuries d’aliments, de l’augmentation des prix des aliments et de la perturbation des chaînes d’approvisionnement. Cette étude avait pour objectif d’évaluer les performances de croissance, les caractéristiques de carcasse et les résultats économiques associés à des bovins en parc d’engraissement nourris avec de la paille de blé additionnée de criblures de canola ou de lin, comparativement à un régime de finition standard utilisé dans l’Ouest canadien. Dans le cadre d’un plan expérimental complètement aléatoire, 300 bouvillons (366 ± 32 kg) ont été groupés par poids et répartis au hasard dans 20 enclos (15 bouvillons/enclos). Chaque enclos a été assigné au hasard à un des cinq traitements (n = 4/traitement) : témoin (CTL); faible teneur en paille + canola (LSC); faible teneur en paille + lin (LSF); forte teneur en paille + canola (HSC); et forte teneur en paille + lin (HSF). Le régime témoin était composé d’ingrédients de finition classiques (10 % d’ensilage d’orge : 90 % de concentré, sur une base de la matière sèche [MS]). Les régimes à faible et à forte teneur en paille comprenaient respectivement 5 % et 10 % de paille de blé et 12,50 % de criblures (base MS). Les bouvillons ont été nourris pendant 148 jours. Aucune différence de consommation volontaire de matière sèche n’a été observée entre les traitements. Le poids corporel final, le gain moyen quotidien (GMQ) et le poids de carcasse chaude (PCC) ont diminué (P<0,05) avec l’augmentation de la teneur en paille de blé. Le rapport gain/aliment a eu tendance à diminuer (P<0,10) avec l’augmentation de la teneur en paille de blé. Aucune différence significative n’a été observée pour le rendement de carcasse, l’épaisseur de gras dorsal, le rendement en viande maigre, le persillage, le gras total de la carcasse, l’évaluation hépatique ni le rapport coût/gain. La proportion de carcasses AAA a été plus élevée avec la LSF et a diminué avec l’augmentation de la teneur en paille de blé (P<0,02). Malgré certains effets négatifs observés avec les teneurs en paille plus élevées, la performance globale des bouvillons nourris avec les rations les plus pauvres en paille de blé (5 %) a été comparable à celle obtenue chez les témoins, ce qui suggère qu’une ration à faible teneur en paille de blé conjuguée à des criblures d’oléagineux peut être viable en cas de pénurie d’aliments.
Avec l’arrivée de la quatrième révolution agricole (l’agriculture 4.0) et de l’intégration proposée des technologies numériques émergentes et de l’automatisation dans ce secteur d’activité, de nouvelles possibilités sont apparues pour améliorer l’efficacité et la précision de l’alimentation des animaux. La meunerie moderne est devenue une source importante de mégadonnées qui, jusqu’à récemment, étaient largement inexploitées pour le contrôle des processus et l’optimisation des produits. Les difficultés précédemment rencontrées incluaient l’absence de systèmes automatisés et de méthodes efficaces pour la collecte de données, en raison des nombreuses variables présentes dans une meunerie commerciale. De plus, le manque d’outils analytiques adéquats limitait la prise de décision et compromettait l’optimisation du système dans un environnement complexe. Pourtant, les données des usines de fabrication d’aliments pour animaux peuvent servir à améliorer les processus et l’efficacité, réduire les émissions de CO2 en réponse aux préoccupations mondiales concernant les gaz à effet de serre et optimiser les produits pour, par exemple, assurer la qualité des granulés, un élément qui influence directement l’efficacité et la performance des animaux. L’intégration de la saisie automatisée des données et de l’apprentissage automatique pour analyser les informations générées dans les meuneries commerciales présente un potentiel significatif pour améliorer tous les aspects de la production d’aliments pour animaux. Cela inclut le profilage des ingrédients, l’optimisation de l’efficacité et de la rapidité des processus ainsi que l’assurance d’une qualité de produit conforme aux standards requis. Pour la première fois, ce groupe de recherche a utilisé des prédictions basées sur l’apprentissage automatique pour évaluer la qualité des granulés et l’efficacité de la meunerie en se basant sur la saisie automatisée des conditions de fabrication, des conditions environnementales et des données de formulation dans plusieurs meuneries. Cela montre les nouvelles possibilités offertes par cette approche.
En savoir plus sur Dre. Jennifer Ellis.
En savoir plus sur Dr. Carl Dahlen.
Souper de réception
Venez profiter d’une soirée où gastronomie et réseautage seront à l’honneur. Visitez le salon des partenaires de l’industrie et l’exposition d’affiches pour étudiants de cycle supérieur.
Vendredi 9 mai
Séance sur les monogastriques
Les dernières décennies ont vu l’émergence et la réémergence de plusieurs agents pathogènes infectieux importants pour les porcs et les volailles. En réponse, les producteurs ont été invités à mettre en place des mesures de biosécurité avec deux objectifs clés : réduire les sources de contamination et maintenir une séparation entre ces sources et les animaux sains. Ces deux principes sont connus depuis des siècles. Pourtant, nous débattons encore de ce qui fonctionne le mieux et de la manière de convaincre tous les acteurs de ces industries de mettre en œuvre ces mesures.
Plusieurs études ont mis en évidence le manque de cohérence dans l’application des plans de biosécurité. Actuellement, de nombreuses recherches portent sur les moyens d’améliorer le respect des règles de biosécurité par le biais de technologies et d’interventions axées sur le comportement humain.
Il est également nécessaire de développer une perspective régionale de la biosécurité. C’est pourquoi les priorités en recherche incluent des technologies, principalement l’usage de capteurs, qui permettent de générer et de partager au niveau régional les informations nécessaires pour réduire la probabilité de transmission d’une exploitation à l’autre.
Relativement récemment, les aliments et les ingrédients ont été identifiés comme des sources importantes d’infection chez les porcs. En réponse, trois approches sont envisagées : a) la prévention de l’entrée dans le système d’alimentation ; b) l’atténuation par le traitement thermique, la décontamination par des additifs chimiques ou le stockage d’ingrédients à haut risque pendant des semaines à une température donnée ; c) le contrôle de l’hygiène des personnes et des flux dans les meuneries. Un autre vecteur de transmission connu chez le porc, les aérosols, suscite de l’intérêt en production avicole à cause de l’influenza aviaire hautement pathogène. Cela a déclenché des recherches sur la détection des aérosols viraux, le prétraitement de l’air et divers procédés de filtration. Cette présentation mettra en évidence ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas et les nouvelles initiatives susceptibles d’améliorer la biosécurité.
En savoir plus sur Dr. Jean Pierre Vaillancourt,
En modifiant le milieu gastro-intestinal, le transit du digesta et le site de digestion des nutriments, les propriétés physico-chimiques des ingrédients fibreux, telles que la taille des particules ou leur comportement de gélification, sont susceptibles d’influencer la cinétique d’absorption des nutriments et leur utilisation métabolique. Les résultats d’études récentes sur la régulation du transit gastro-intestinal et de la digestion des nutriments par les fibres alimentaires chez les poulets seront présentés et discutés. Les fibres alimentaires insolubles, en raison de leurs effets présumés sur l’activité de broyage du gésier, améliorent généralement la digestibilité des protéines lorsqu’elles sont présentes en concentration modérée. Dans une moindre mesure, ces fibres favorisent également la digestion de l’amidon et des graisses. En revanche, les fibres solubles réduisent la digestibilité des nutriments dès qu’elles dépassent une concentration de 20 g/kg de MS. Au-delà de leur impact sur le fonctionnement du gésier et la digestibilité iléale, les fibres – en particulier les fibres solubles – peuvent intervenir sur le remplissage du cæcum et le temps de rétention des aliments. Dans le cadre de l’analyse du transit gastro-intestinal chez les poulets, il faut s’attendre à une rétention sélective des différentes fractions le long du tube digestif. Dans la partie proximale du tube digestif, les particules de fibre grossières peuvent être retenues plus longtemps dans le jabot ou le proventricule et le gésier que les particules fines et les liquides. Dans la portion distale, le péristaltisme inverse et l’entrée sélective des liquides et des particules fines dans le cæcum entraînent des temps de rétention totale considérablement plus longs pour ces fractions (~14 à 31 h) que ce qui est généralement observé pour le digesta solide (~3 à 8 h). Cependant, nos estimations provisoires indiquent que seulement 30 % du digesta liquide pénètre dans le cæcum. Ces connaissances permettent de mieux comprendre le processus de digestion et donc d’optimiser les stratégies d’alimentation, en particulier lorsqu’il s’agit d’ingrédients aux propriétés plus diverses, afin de favoriser la fonction et la santé gastro-intestinales.
En savoir plus sur Dre. Sonja Devries.
Le tourteau de canola, une précieuse source de protéines essentielle dans l’alimentation des volailles produites au Canada, contient une quantité significative de choline, principalement sous forme de sinapine. Cependant, la biodisponibilité de la choline dans un régime à base de tourteau de canola et l’impact des différentes méthodes de transformation n’ont pas été rapportés. Cette étude visait donc à évaluer, par la mesure de la digestibilité iléale, la biodisponibilité de la choline dans deux types de tourteau de canola, soit le tourteau obtenu par expulsion (ECM) et le tourteau résultant de l’extraction par solvant (SCM). Deux cent quarante poussins à griller Ross 308 âgés de un jour ont été aléatoirement assignés à un de six traitements alimentaires contenant 5 %, 10 % ou 15 % d’ECM ou de SCM, chacun prévoyant huit répétions avec cinq oiseaux. Au jour 26, des échantillons de digesta iléal ont été prélevés et analysés pour mesurer leur teneur en choline et sinapine par la méthode du couplage de chromatographie en phase liquide et spectrométrie de masse (LC-MS). Un marqueur non digestible, la célite, a été inclus dans la ration pour déterminer la digestibilité. Le rapport sinapine/choline était de 1,3 pour le tourteau ECM et de 2,85 pour le tourteau SCM, et les concentrations de choline étaient respectivement de 2 726 mg/kg et 1 238 mg/kg. Les régimes à base d’ECM ont présenté une digestibilité de la choline supérieure à celle des régimes à base de SCM, soit 76,15 % pour l’ECM contre 44,71 % pour le SCM (p<0,05), dans les rations contenant 15 % de tourteau de canola. Une relation inverse entre la teneur en sinapine et sa digestibilité a été observée. La digestibilité de la sinapine et de la choline a été moindre dans le tourteau traité par extraction par solvant, ce qui indique que les méthodes de traitement influencent la digestibilité des nutriments. Les auteurs ont conclu que la choline était moins digestible dans le cas du SCM que dans celui de l’ECM. Cependant, les deux types de tourteau de canola constituent une riche source de choline et peuvent être utilisés comme source de choline dans l’alimentation des poulets, réduisant ainsi la nécessité d’une supplémentation en choline de synthèse.
Dans un contexte de croissance démographique, la consommation de poisson est une pratique nutritionnelle bénéfique qui procure des quantités significatives de protéines, d’acides gras oméga-3, de vitamines et de minéraux essentiels. La forte demande pour le poisson met sous pression la ressource sauvage déjà surexploitée. L’aquaculture, une activité qui consiste à élever des poissons, des mollusques, des crustacés et des plantes aquatiques, constitue une méthode de production de substitution permettant de préserver les stocks de fruits de mer sauvages. Toutefois, transformer des poissons sauvages en farine pour nourrir les poissons d’élevage n’est pas une solution durable. C’est pourquoi il convient de chercher et de créer des aliments issus d’autres sources pour favoriser le développement du secteur de l’aquaculture. En outre, ces substituts doivent idéalement améliorer la croissance, la nutrition et la santé intestinale des poissons afin d’accroître la résilience de la production des piscicultures face aux facteurs de stress habituels. Des études ont récemment été réalisées à l’Université de Guelph pour évaluer les effets de l’utilisation d’insectes (mouche soldat noire), de probiotiques (levure vivante) et de prébiotiques (levure autolysée) sur la croissance, la nutrition et le microbiome intestinal du poisson zèbre et de la truite arc-en-ciel. Des études de 9 et 16 semaines ont été réalisées au Hagen Aqualab et à l’Ontario Aquaculture Research Centre avec 0,1 g de poisson zèbre à 26 ºC et 93 g de truite arc-en-ciel à 9 ºC. L’alimentation avec des insectes a amélioré la croissance et l’ICA du poisson zèbre et de la truite arc-en-ciel, bien que les résultats ne soient pas significatifs. La digestibilité des nutriments a augmenté chez les poissons nourris avec les prébiotiques, mais aucun effet des probiotiques n’a été constaté. Ce sont les insectes qui ont produit le plus d’effet sur les bactéries intestinales. Ces résultats indiquent que les ingrédients à base d’insectes et de prébiotiques améliorent la croissance et la santé des poissons et peuvent favoriser la résilience et le développement de l’industrie de l’aquaculture.
En savoir plus sur Dr. Huyben,
De nos jours, les truies doivent produire de très grandes quantités de lait car la taille des portées n’a cessé d’augmenter au fil des ans. Par conséquent, les truies ne parviennent généralement pas à satisfaire les besoins nutritionnels de tous leurs porcelets. L’une des solutions mises de l’avant pour pallier à cette difficulté est de développer des stratégies d’alimentation visant à stimuler le développement mammaire en fin de gestation, car le nombre de cellules lactifères influence la capacité de production de lait. Un apport énergétique trop important en fin de gestation risque d’entraîner une diminution du tissu mammaire. L’apport en protéines brutes (330 contre 216 g/jour) en fin de gestation n’affecte pas le développement mammaire, mais une augmentation de 40% de la quantité de lysine, en incluant plus de tourteau de soya dans la diète, a augmenté de 44% la masse du parenchyme mammaire. Cet effet a été observé chez les cochettes mais pas chez les truies multipares, ce qui suggère que l’alimentation en phases ne serait bénéfique qu’au cours de la première gestation. Le fait que les cochettes gestantes soient encore en croissance pourrait influencer la réponse de leurs glandes mammaires à un supplément de lysine. Lorsque l’on a servi des régimes à teneur en lysine variant entre 70% et 160% des besoins estimés à des cochettes entre les jours 90 et 110 de gestation, la production laitière subséquente a été maximisée avec une teneur en lysine excédant de 20% les recommandations actuelles. Les cochettes obèses ou trop maigres en fin de gestation auront moins de tissu mammaire et produiront moins de lait. Par conséquent, la quantité d’aliments fournie pendant la gestation doit garantir un état corporel adéquat des cochettes, à savoir une épaisseur de gras dorsal entre 16 et 26 mm pour les Yorkshire Landrace. Les résultats actuels démontrent bien que l’alimentation des cochettes en fin de gestation doit tenir compte du développement mammaire afin de maximiser la future production laitière.
En savoir plus sur Dre. Chantal Farmer.
Séance sur les ruminants
Les bovins de boucherie et les bovins laitiers peuvent connaître des périodes de faible prise alimentaire pour diverses raisons : sevrage, transport et commercialisation, vêlage, stress thermique ou maladie infectieuse. Dans nos travaux, l’exposition à une faible prise alimentaire a entraîné une baisse de la concentration d’acides gras à chaîne courte dans de nombreuses régions du tube digestif, une diminution du poids du tube digestif et du foie ainsi qu’une réduction de la surface d’absorption du tube digestif. Selon certaines études, ces changements nuisent à l’absorption des acides gras à chaîne courte dans le rumen et compromettent la perméabilité, en particulier la perméabilité post-ruminale. Une exposition prolongée à une faible prise alimentaire accroît le temps nécessaire pour revenir aux valeurs normales de consommation volontaire et augmente systématiquement les risques de baisse du pH ruminal, un facteur potentiel d’acidose.
En savoir plus sur Dr. Greg Penner.
Les émissions de méthane (CH4) entérique des bovins de boucherie comptent pour 2,8 % des gaz à effet de serre produits aux États-Unis. Cette présentation met en lumière la nécessité de mieux comprendre les mécanismes d’émission de CH4 entérique dans les milieux et écosystèmes de production de bovins de boucherie et présente une expérience unique qui s’est conclue en janvier 2025. Au cours de cette étude, des groupes distincts de bovins ont été suivis depuis le sevrage jusqu’à l’abattage, et leurs émissions de CH4 entérique ont été mesurées à chaque étape de leur vie. Cette expérience a pour but d’informer les producteurs sur les émissions des bovins de boucherie gardés au pâturage et en milieu confiné. Elle présente un projet sur les émissions entériques dans les plaines du centre des États-Unis réalisé en collaboration avec les producteurs et les chercheurs. Par ailleurs, l’expérience vise à faire connaître l’état actuel de la science concernant la mesure des émissions entériques au pâturage et dans les systèmes confinés dans l’Ouest des États-Unis et à examiner la possibilité d’intégrer des marchés de réduction du CH4 au sein de la chaîne d’approvisionnement de la viande bovine. Cette initiative est un partenariat entre Crow Valley Livestock Cooperative, Inc, le service de recherche agricole du ministère de l’Agriculture des États-Unis (USDA ARS) et Colorado State University AgNext. Les participants à la présentation seront invités à répondre à un sondage qui fera partie intégrante de la prochaine phase de ce travail, visant à mieux comprendre l’intérêt pour un marché intégré de réduction du CH4 entérique dans la chaîne d’approvisionnement de la viande bovine. À l’issue de cette expérience, nous publierons nos conclusions sur diverses plateformes afin de connaître les intérêts et les besoins de nos collègues spécialistes en agriculture en matière de recherche sur les émissions de CH4 entérique et d’informer un plus large public de notre travail afin de promouvoir l’adoption de pratiques durables au sein des systèmes de production de viande bovine.
En savoir plus sur Dr. Kim Stackhouse.
Le propionate de chrome accroît la sensibilité à l’insuline et accélère le métabolisme du glucose, ce qui pourrait améliorer l’équilibre énergétique de la mère en fin de gestation. Dans cette étude, nous avons évalué les effets d’une supplémentation en propionate de chrome sur les performances vache-veau et sur la croissance et le métabolisme musculaires de la progéniture. Cent vaches Angus en fin de gestation ont été réparties aléatoirement entre deux groupes jusqu’au moment du vêlage : groupe témoin (CON, n = 50), recevant un régime alimentaire standard, et groupe propionate de chrome (CRP, n = 50), recevant le régime alimentaire standard avec l’ajout de 10 g/jour par tête de KemTRACEMD (0,04 % de chrome). Les performances des vaches ont été contrôlées pendant les 56 derniers jours de la gestation. Des échantillons de muscles squelettiques ont été prélevés sur les veaux des jours 2 à 10 après leur naissance afin d’évaluer l’expression génétique et l’abondance des protéines par rapport à l’adipogenèse et au métabolisme du glucose. Une interaction (P=0,08) entre la supplémentation en propionate de chrome et le sexe du veau a été notée pour le gain moyen quotidien (GMQ; P=0,02) des vaches, les mère CRP de veaux mâles présentant un GMQ inférieur à celui des mères CON. Cependant, aucune différence de consommation volontaire de matière sèche n’a été observée entre les traitements, telle que mesurée en kg/j (P=0,13) ou en pourcentage du poids corporel (P=0,29). Les veaux issus de mères ayant reçu le propionate de chrome ont montré une plus forte expression de l’ARNm des marqueurs adipogéniques PPARγ (P<0,01), ZFP423 (P<0,01) et DLK1 (P=0,02) dans les muscles squelettiques. De même, ils ont affiché une meilleure expression de l’ARNm des marqueurs l’IRS1 (P=0,01) et GLUT4 (P=0,04) et ont eu tendance à montrer une augmentation de l’activité de l’IRS1 (P=0,08). En résumé, bien que le propionate de chrome n’ait eu que des effets négligeables sur les mères, ces résultats suggèrent une programmation métabolique précoce susceptible d’améliorer le métabolisme musculaire de la progéniture, augmentant ainsi son aptitude pour le dépôt de graisse intramusculaire.
L’intégration des fourrages dans les rations des bovins en parc de finition est une pratique qui intervient nécessairement sur les performances de croissance des animaux, leur efficacité alimentaire et leur santé ainsi que sur la viabilité économique et environnementale de la production de viande bovine. Bien que les régimes riches en concentré soient couramment employés dans les parcs d’engraissement pour augmenter l’apport énergétique, favoriser la prise de poids et améliorer l’efficacité alimentaire, il demeure essentiel de servir des fourrages pour maintenir la fonction ruminale et atténuer le risque de troubles digestifs et d’abcès hépatique. Cependant, les besoins spécifiques en fourrages dans les rations des bovins en parc de finition sont mal définis. Les effets de la source et de la qualité du fourrage ainsi que du taux d’inclusion sur l’efficacité alimentaire, les performances de croissance, la santé et le bien-être des animaux sont encore largement étudiés et discutés. La digestibilité des fibres est influencée par de multiples facteurs, notamment l’espèce végétale, la maturité, la teneur en lignine et les caractéristiques structurelles, telles que le rapport feuilles-tiges. Ces éléments, qui varient selon les conditions environnementales et les pratiques agronomiques, influencent directement l’énergie disponible pour la production animale. Bien que le microbiote du rumen excelle à décomposer les fibres, le processus demeure incomplet. Certaines stratégies, telles que l’adaptation du régime alimentaire, la supplémentation et les traitements physiques, chimiques ou biologiques, ont montré qu’elles pouvaient améliorer la digestibilité des fibres et stimuler les performances des bovins. En outre, la variabilité au niveau de la digestion des fibres entre les individus ouvre la voie à la sélection d’animaux plus efficaces. Des facteurs tels que la prise alimentaire, la composition et l’activité du microbiote ruminal, la vitesse de transit du digesta et le comportement de mastication contribuent à cette variabilité. Mieux comprendre les phénomènes d’origine végétale et animale qui interviennent dans la digestion des fourrages et des fibres peut aider à optimiser les rations servies en parc d’engraissement, à améliorer l’efficacité alimentaire, à réduire les troubles digestifs et à diminuer l’impact environnemental de la production de viande bovine.
En savoir plus sur Dr. Gabriel Ribeiro.
La période péripartum se caractérise par une demande accrue en calcium. C’est pourquoi différentes stratégies nutritionnelles ont été adoptées pour combattre l’hypocalcémie. On sait que la glande mammaire joue un rôle dans la régulation homéostatique et homéorétique de la physiologie maternelle et de la lactation pendant la période péripartum, au cours de laquelle les nutriments, tels que le calcium, doivent être répartis entre le conceptus et la glande mammaire. En conséquence, de multiples mécanismes ont été élaborés par les mammifères pour que la physiologie de la mère et la production de lait soient prises en charge lorsque les mécanismes de soutien normaux font défaut. Le calcium d’origine alimentaire ne suffit pas pendant cette période pour remplacer celui utilisé par la mère pour produire le colostrum et le lait – l’équilibre n’est atteint qu’après le pic de lactation –, ce qui entraîne l’activation de mécanismes adaptatifs autres que ceux utilisés normalement pour la régulation du métabolisme calcique pendant la période non productive et en fin de lactation. Les bovins et d’autres mammifères utilisent les riches réserves de calcium de leurs os pour augmenter les quantités de calcium disponible chez les mères. Une baisse subséquente de la concentration de calcium dans le sang se produit souvent au début de la lactation, et on pense qu’il s’agit d’un important élément déclencheur des mécanismes de contre réaction. En l’absence de contre-réaction adéquate, les mécanismes endocriniens consécutifs ne peuvent pas être suffisamment stimulés, ce qui entraîne un arrêt de la mobilisation du calcium à partir des os. Cet obstacle à la résorption osseuse peut provoquer une sérieuse diminution de la calcémie en début de lactation, ce qui entraîne une perte de contractilité ruminale, qui gêne l’absorption du calcium dans le rumen, et perturbe encore davantage le métabolisme calcique des vaches en période de transition. Il est donc essentiel de prendre des décisions éclairées par rapport à la gestion du calcium pendant la période de transition.
En savoir plus sur Dr. Laura Hernandez.
Plénière de clôture
Les progrès réalisés par les systèmes d’IA dans différents domaines scientifiques ont créé des opportunités incroyables pour la nouvelle génération d’étudiants et de chercheurs qui peuvent désormais résoudre des problèmes auparavant impossibles à surmonter. Les technologies d’IA comme la vision par ordinateur, le traitement automatique du langage naturel et la robotique sont désormais omniprésentes dans notre quotidien, notamment avec les applications de reconnaissance faciale, de reconnaissance de la parole, de drones et de réalité virtuelle. Le secteur agricole a tiré parti des avancées de l’IA dans d’autres domaines scientifiques, et les systèmes d’élevage intègrent de plus en plus de solutions modernes pour relever les défis importants liés à la surveillance de la santé et du bien-être des animaux, aux émissions de gaz à effet de serre, à la traçabilité des animaux et à la pénurie de main-d’œuvre. En outre, l’avenir de l’industrie de l’élevage est en passe d’être révolutionné par les technologies numériques et l’analyse prédictive, ces outils permettant une prise de décision proactive ainsi qu’une gestion de précision à grande échelle. L’IA a le potentiel de remodeler l’industrie de l’alimentation animale par l’optimisation du travail de formulation, l’amélioration de l’efficacité et l’accroissement de la pérennité en général. Les modèles d’apprentissage automatique peuvent analyser de vastes ensembles de données, notamment les coûts des ingrédients, les profils nutritionnels et les mesures de performance des animaux, ce qui permet d’améliorer la précision et la rentabilité de la formulation des aliments et, ainsi, de maximiser la productivité tout en réduisant les déchets. Dans cet exposé, nous explorerons les principales technologies d’IA, telles que la vision par ordinateur et le traitement du langage naturel, susceptibles d’avoir un impact positif sur les systèmes d’élevage et l’industrie de l’alimentation animale au cours des prochaines décennies. Nous aborderons la question de la pertinence de ces innovations face aux défis concrets auxquels sont confrontés les producteurs agricoles, les acteurs de l’industrie et la communauté scientifique.
En savoir plus sur Dr. Dorea.
Le Règlement de 2024 sur les aliments du bétail est maintenant en vigueur, et le CNAC 2025 aura lieu environ un an après sa mise en œuvre. Afin de fournir des informations précieuses aux participants, le colloque proposera une table ronde sur l’adaptation à ces normes actualisées. Cette séance explorera l’impact des changements réglementaires sur l’industrie de l’alimentation animale, en abordant les principaux défis et en proposant des solutions pratiques.
Un panel d’experts de l’industrie partagera son expérience directe de la mise en œuvre du Règlement de 2024 sur les aliments du bétail, offrant ainsi des perspectives précieuses pour s’adapter à ces changements. Animé par une représentante de l’Association de nutrition animale du Canada, le panel sera composé de :
– Dr. Lisa Hodgins (New Life Mills)
– Dr. Nancy Fischer (Country Junction Feeds)
– Danille Dunn (Floradale Feed Mill Limited)
– Marc-Antoine Guesthier (Cargill)