Des opportunités passionnantes au CNAC 2024
L’Association de nutrition animale du Canada a l’honneur de présenter cet événement et d’offrir à l’industrie de l’alimentation animale cette occasion exceptionnelle d’apprentissage et de réseautage. Lisez la suite pour découvrir les offres passionnantes de l’événement de cette année.
Événement de réseautage pour les étudiants
Le mardi 14 mai – 15h00 à 16h30 – Lombard Room
Les étudiants sont invités à en apprendre davantage sur les diverses possibilités de carrière au sein de l’industrie canadienne de l’alimentation animale. Des représentants de différents segments de l’industrie canadienne de l’alimentation animale discuteront de leurs expériences professionnelles lors d’une discussion en direct. Par la suite, les étudiants participeront à des discussions en petits groupes où ils pourront poser des questions et avoir d’autres conversations avec les panélistes
Cocktail de bienvenue
Le mardi 14 mai – 16h30 à 18h30 – East Ballroom/Mezzanine Foyer
Une soirée de réseautage et discussions animées avec des collègues de l’industrie. Des dossiers d’inscription seront également disponibles pour la collecte.
Symposium pré-colloque
Le mercredi 15 mai – 7h15 à 12h00 – West/Midway Ballroom
Parrainé par Trouw Nutrition
Petit-déjeuner chaud
Introduction
Les productions animales jouent un rôle vital pour assurer la sécurité alimentaire mondiale, car elles produisent des nutriments essentiels. Cependant, cette activité contribue aux émissions de gaz à effet de serre, principalement par le biais de la fabrication des aliments, des émissions entériques (liées à la digestion), de l’entreposage et de l’épandage des fumiers ainsi que de l’énergie utilisée pour réaliser divers travaux agricoles. Plusieurs stratégies d’atténuation sont possibles pour réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre générées par ce secteur.
En ce qui concerne la fabrication des aliments, l’adoption de pratiques durables telles que le semis direct, les cultures de couverture et l’amélioration des méthodes d’épandage de l’azote peut conduire à des réductions significatives d’émissions. Plusieurs options permettent de réduire les émissions de méthane entérique, notamment l’utilisation d’inhibiteurs comme le 3-NOP et des algues contenant du bromoforme, en plus de modificateurs ruminaux comme les tanins, les nitrates et certaines huiles essentielles.
Au chapitre de la gestion des fumiers, les digesteurs anaérobies et certaines techniques de traitement des déjections peuvent réduire considérablement les émissions. En outre, la mise en œuvre de stratégies telles que l’incorporation du fumier le jour même où il est épandu peut contribuer à minimiser les émissions d’azote dans l’air. Enfin, la transition vers des sources d’énergie renouvelable pour les activités agricoles telles que le refroidissement, le chauffage et le fonctionnement de l’équipement lourd peut contribuer davantage à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des productions animales.
Bien que la mise en œuvre de toutes ces stratégies permettrait de réduire considérablement les émissions, il est important de noter que ces dernières ne pourront probablement jamais être complètement éliminées. Par conséquent, il est essentiel d’atteindre la carboneutralité dans le secteur de l’élevage non seulement pour atténuer l’impact de cette industrie sur l’environnement, mais aussi pour assurer un système alimentaire mondial durable et résilient.
Mots clés : bétail, carboneutralité, gaz à effet de serre
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Dans l’industrie de l’élevage, la production durable est un concept relativement jeune qui découle des pressions liées au changement climatique, de l’élaboration de certaines politiques, de la mise en place de la taxe carbone et des stratégies d’investissement durable. Toutefois, il est difficile d’améliorer de manière significative la durabilité de la production porcine en raison des nombreuses incertitudes entourant les hypothèses et les prévisions d’émissions, des différentes méthodologies normalisées dans le monde, de l’évolution constante des connaissances scientifiques et de l’amélioration des bases de données utilisées dans les analyses de cycle de vie (ACV). Néanmoins, il est encore possible d’adopter des solutions nutritionnelles et des pratiques de gestion agricole susceptibles de réduire significativement l’empreinte écologique d’une exploitation. Pour susciter des progrès en matière de durabilité au niveau de l’exploitation porcine, une approche holistique de jumeau numérique est proposée, qui intègre la biologie animale, la stochasticité, la formulation d’aliments et l’ACV pour simuler les interactions du système et prédire les différentes catégories d’impacts environnementaux (équivalents en dioxyde de carbone, acidification, eutrophisation, rareté de l’eau, utilisation des terres et utilisation des ressources énergétiques non renouvelables).
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Il est regrettable que les bovins laitiers, et l’agriculture en général, soient devenus les boucs émissaires du mouvement en faveur du développement durable. En réalité, le secteur laitier a progressé au-delà de n’importe quelle autre industrie. L’objectif de ces travaux est de mettre en lumière l’application de stratégies de production durable à l’industrie laitière, y compris les améliorations apportées aux trois piliers du développement durable : social, environnemental et économique. La production laitière contribue directement à soutenir la société en fournissant un produit sûr et nutritif qui, par son apport en protéines, en calcium et en vitamines B et D, est bon pour la santé. L’industrie laitière a également mis sur pied des programmes d’information et de promotion du développementpour les communautés, qu’elles soient touchées de près ou de loin par nos exploitations laitières. Cette industrie profite à l’économie américaine en créant plus de 3 millions d’emplois et en générant plus de 42 milliards de dollars en salaires directs (IDFA 2024). Le cheptel laitier américain est incroyablement efficace; avec le quatrième plus grand cheptel au monde, nous occupons le deuxième rang au chapitre de la production. Une telle efficacité se traduit par un gain de durabilité, puisque nous produisons plus avec moins. En outre, les producteurs laitiers réduisent directement leur empreinte environnementale en intégrant de nouveaux ingrédients à leurs rations, en réduisant la quantité de protéines servies aux animaux, en utilisant des ingrédients dont la fabrication exige moins d’eau, en améliorant les productions végétales et en incorporant des additifs aux aliments et aux fumiers. En continuant à passer de la théorie à la pratique, l’industrie laitière contribue à la cause du développement durable.
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Pause-santé
Les interactions entre les oligo-éléments et la production de viande bovine sont extrêmement complexes. De nombreux facteurs peuvent influencer la réponse d’un animal à une supplémentation en oligo-éléments, tels que la durée et la concentration de la supplémentation, l’état physiologique du sujet, l’absence ou la présence d’antagonistes alimentaires, les facteurs environnementaux, les différences de race et les facteurs de stress. En outre, le rôle que jouent les oligo-éléments dans la fermentation microbienne ruminale est encore mal compris. Les données obtenues in vitro et in vivo suggèrent que les rations servies en pratique aux ruminants sans supplémentation en oligo-éléments peuvent satisfaire les besoins en Cu et en Zn des microorganismes du rumen. Par conséquent, la solubilité dans le rumen du Cu et du Zn ajoutés peut avoir un impact sur les caractéristiques de la fermentation microbienne. Des travaux antérieurs réalisés in vitro ont indiqué que de fortes concentrations de Cu et de Zn solubles dans le rumen peuvent nuire à la digestion des fibres. De récentes expériences in vivo portant sur le remplacement des oligo-éléments sulfatés (STM) par des oligo-éléments hydroxylés (HTM), qui sont relativement insolubles dans le rumen, ont montré une amélioration de la digestibilité des fibres NDF chez des vaches laitières en lactation et les bouvillons nourris soit avec du foin d’herbe, soit avec une ration à base d’ensilage de maïs. Les sources sulfatées de Cu et de Zn très solubles dans le rumen peuvent réduire les concentrations totales d’AGV et se lier plus fortement aux particules de digesta que les sources hydroxylées de Cu et de Zn. Les formes organiques de Cu et de Zn peuvent également affecter la digestibilité des fibres différemment des formes sulfatées. Des travaux sur la circulation et la vitesse de passage des différentes sources d’oligo-éléments dans le tube digestif et sur l’efficacité de l’absorption du Cu et du Zn à partir de différentes sources d’oligo-éléments devront être menés.
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La production animale est confrontée à de sérieux défis : elle doit nourrir une population croissante tout en faisant face à une concurrence accrue pour les terres, au changement climatique et à la nécessité d’adopter une approche plus durable. L’agriculture durable exige que nous répondions aux besoins actuels de la société sans compromettre la capacité des générations présentes et futures à répondre à leurs besoins. L’efficacité avec laquelle un animal est capable de transformer la biomasse comestible en produits animaux définit la quantité d’aliments et la majeure partie des émissions générées par la production animale. La stratégie appliquée à l’alimentation en oligo-éléments peut jouer un rôle important à cet égard, car les oligo-éléments sont essentiels pour garantir la santé et la productivité des animaux. Les besoins en oligo-éléments ne sont toutefois pas constants et dépendent de nombreux facteurs environnementaux et physiologiques, ce qui complique les mesures à prendre pour assurer un apport suffisant de minéraux. L’utilisation d’une source d’oligo-éléments de meilleure qualité peut permettre de mieux répondre aux besoins des animaux, de garantir leurs performances et d’améliorer la stabilité des rations et des prémélanges. L’apport d’oligo-éléments hydroxylés (SelkoMD IntelliBondMD) peut améliorer les performances des animaux et les résultats financiers. Les minéraux sont liés de manière covalente et se présentent dans une forme cristalline définie, ce qui leur confère une réactivité moindre dans les aliments tout en augmentant leur disponibilité pour l’animal. Il en résulte une amélioration de la croissance des animaux et de l’indice de consommation, ce qui permet d’obtenir plus de résultats avec le même intrant. Plus récemment, une évaluation d’équivalent CO2 vérifiée de manière indépendante a été réalisée, ce qui permet de connaître avec précision les valeurs d’équivalent CO2 total pour les rations complètes. Dans le cas des produits laitiers, l’effet de IntelliBond pour aider à réduire l’empreinte carbone des vaches par une meilleure productivité a été évalué de manière indépendante.
Mots clés : Durabilité, minéraux, IntelliBond, Optimin
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Dîner
Plénière d’ouverture
Le mercredi 15 mai – 13h05 à 17h00 – West/Midway Ballroom
Propos d’ouverture de l’ANAC
Bienvenue du comité organisateur
Outre l’évolution des habitudes alimentaires résultant de l’enrichissement de la planète, les marchés agricoles subissent les contrecoups d’une nouvelle vague d’obligations et d’objectifs concernant les biocarburants, qui visent à atténuer les effets du changement climatique. Bien que les céréales soient concernées, le principal effet attendu se fera sentir sur la demande pour les huiles végétales. Les réglementations restreignant la capacité de l’huile de palme à répondre à la demande accrue d’huile végétale, le secteur devrait se rabattre sur les oléagineux, en particulier sur le soya. La disponibilité des importants volumes de tourteau protéique générés en tant que sous-produits de cette production d’huile modifiera à son tour les pratiques d’alimentation dans l’industrie de l’élevage.
Mots clés : Biocarburants, aliments pour animaux, oléagineux
En savoir plus sur M Hanson
Les animaux constituent la principale source de protéines alimentaires dans le monde. La valeur des additifs pour l’alimentation animale, y compris les substituts aux antibiotiques, est devenue plus évidente avec la remise en question de la pérennité de l’industrie de l’élevage du fait de l’utilisation effrénée d’antibiotiques dans l’alimentation des animaux pour protéger leur santé et maintenir leur performance. Les principaux moteurs de la croissance du marché des additifs pour l’alimentation animale sont 1) l’augmentation de la consommation de viande et de produits laitiers, 2) l’interdiction ou la limitation des antibiotiques, 3) les normes réglementaires favorables (par exemple, la neutralité carbone) et 4) l’augmentation des épidémies de maladies chez le bétail. Des mesures réglementaires visant à réduire ou à supprimer l’utilisation des antibiotiques dans les aliments pour animaux sont envisagées au Canada et partout dans le monde. Toutefois, le retrait des antibiotiques des aliments pour animaux peut entraîner plusieurs problèmes, notamment une détérioration de la santé et des performances animales. Pour l’instant, nous n’avons pas trouvé de solution miracle pour remplacer les antibiotiques dans les aliments destinés aux animaux. Il convient d’adopter une approche intégrée, incluant la supplémentation avec des substituts aux antibiotiques et des mesures liées à la nutrition, à la biosécurité et à la gestion. Différents types d’additifs alimentaires, tels que les acides organiques, les huiles essentielles, les enzymes, les minéraux organiques et les probiotiques, sont considérés par beaucoup comme des solutions prometteuses pour remplacer les antibiotiques. La réduction de la contamination des aliments par les mycotoxines fait également partie des moyens importants à mettre en place pour maintenir la santé et les performances des animaux dans un monde post-antibiotique. Les approches chimiques, telles que l’utilisation du métabisulfite de sodium, et les approches biologiques, telles que l’utilisation de microorganismes de détoxification, se sont révélées prometteuses pour combattre les vomitoxines. En résumé, les additifs alimentaires ont eu un impact significatif sur l’industrie de la production animale en améliorant l’efficacité de l’utilisation des aliments et les performances et en minimisant l’utilisation d’antibiotiques dans l’alimentation.
Mots clés : additifs alimentaires, mycotoxines, santé intestinale, performance, monde post-antibiotique
En savoir plus sur Dr Yang
Les rations de finition servies en parc d’engraissement contiennent beaucoup de grains et peu de fourrages (≤10 % de matière sèche), ce qui produit une ration sèche et sujette au triage. La concurrence entre les animaux d’un même enclos peut se traduire par des variations de consommation chez les individus. L’objectif de cette étude était d’évaluer les effets de l’ajout d’eau aux rations totales mélangées (RTM) de finition en tant que stratégie visant à lier les ingrédients et à réduire le triage alimentaire. Huit bouvillons de boucherie canulés au rumen ont été utilisés dans le cadre d’une étude répétée 4×4 selon la méthode du carré latin. De l’eau a été ajoutée à quatre traitements alimentaires à raison de 0 %, 10 %, 20 % et 30 % par rapport au poids d’orge dans la ration. De l’orge très transformée comportant 3,2 % de fines (±1,0 %) a permis de détecter les effets du traitement sur le comportement alimentaire et les paramètres du rumen. Une augmentation linéaire de la consommation volontaire de matière sèche (CVMS) et de la consommation d’eau (P<0,01 et P=0,04, respectivement) a été observée avec l’augmentation de la quantité d’eau ajoutée aux rations. Le tri au détriment des petites particules (P<0,01), le pH ruminal moyen (P<0,01) et le pH ruminal maximal ont diminué de façon linéaire (P=0,02) avec l’augmentation de la quantité d’eau. De plus, l’augmentation de la quantité d’eau a augmenté de façon linéaire le temps pendant lequel le pH ruminal est demeuré inférieur à 5,5 (P=0,02). Les concentrations totales d’acides gras à chaîne courte et d’azote ammoniacal dans le rumen sont restées inchangées (P≥0,46 et P≥0,22, respectivement). La concentration de lipopolysaccharides (LPS) dans le rumen a augmenté de façon linéaire avec la quantité d’eau ajoutée (P<0,01). Ces données suggèrent que l’ajout d’eau à la RTM peut augmenter la CVMS et la consommation d’eau et réduire le triage des aliments. L’effet de l’eau sur la diminution du triage a été confirmé par la durée prolongée de la baisse de pH ruminal et l’augmentation des concentrations de LPS dans le rumen. Des travaux additionnels sont nécessaires pour déterminer si l’ajout d’eau affecte le gain moyen quotidien, l’efficacité alimentaire, les paramètres de carcasse et la variabilité au sein de l’enclos chez les bovins de boucherie en finition.
En savoir plus sur Catherine Seidle
Pause-santé
Ces dernières années ont été marquées par des changements importants dans le paysage de la consommation alimentaire, avec notamment des ruptures dans la chaîne d’approvisionnement, une inflation généralisée et l’arrivée de remarquables nouvelles technologies. Cette communication offre des perspectives sur les transformations de la demande des consommateurs induites par ces facteurs et sur ce que ces derniers signifient pour l’agriculture animale. Nous continuons à évaluer la résilience de la chaîne d’approvisionnement et de ses conséquences pour la fiabilité de l’approvisionnement alimentaire. Si la confiance dans la production agricole est solide (en particulier pour les producteurs), il est clair que le public n’a pas une compréhension détaillée de la façon dont sa nourriture est produite. Cette lacune crée un risque qui force à l’action. À court terme, les préférences des consommateurs se sont ajustées, principalement en raison de la hausse des prix, mais on ne s’attend pas à ce que ces ajustements soient permanents. Certaines technologies telles que l’édition génomique et l’agriculture cellulaire sont également susceptibles de perturber le marché. Malgré tous ces facteurs, l’agriculture animale continuera à jouer un rôle clé pour satisfaire les besoins en protéines et assurer la sécurité alimentaire de la population canadienne et du reste du monde.
Mots clés : aliment, prix des aliments, technologie, protéine, consommateurs
En savoir plus sur Dr von Massow
Cette présentation s’intéresse à la protéine animale traditionnelle et à ses substituts, sous l’angle du consommateur. Après un aperçu des motivations derrière le choix de protéines, nous ferons un état de la situation avant de décrire ce que je qualifie de la guerre des protéines. Cette conférence aborde ces tendances dans une perspective de réflexion.
Mots clés : Protéines, animal, végétal, protéine de laboratoire, agriculture moléculaire
En savoir plus sur Dr Doyon
Souper de réception
Le mercredi 15 mai – 17h00 à 19h00 – East Ballroom/Mezzanine Foyer
Venez profiter d’une soirée où gastronomie et réseautage seront à l’honneur. Visitez le salon des partenaires de l’industrie et l’exposition d’affiches pour étudiants de cycle supérieur.
Séance sur les monogastriques
Le jeudi 16 mai – 7h15 à 12h00 – West/Midway Ballroom
Petit-déjeuner chaud
Propos d’ouverture
La survie de l’humanité est l’un des défis qui transcendent les frontières nationales et qui sont au cœur des préoccupations des Nations unies (ONU). Les objectifs de développement durable des Nations unies (ODD) visent clairement à trouver un équilibre entre les besoins économiques, sociaux et environnementaux, aujourd’hui et à l’avenir. S’assurer que nous opérons dans les limites planétaires estimées nécessaires à la survie de l’humanité offre de nouvelles possibilités pour changer notre façon de penser et de travailler; ces possibilités s’accompagnent toutefois de risques et de bénéfices. En tant que spécialistes en nutrition animale, nous avons un devoir et une responsabilité de trouver comment faire en sorte que la nutrition animale favorise le développement durable pour l’ensemble des pays, y compris le Canada. Pour ce faire, nous devons rapidement modifier notre façon de penser et de travailler afin de tirer parti des nouvelles possibilités qui s’offrent à nous en matière de production et de transformation des aliments et des protéines destinés aux animaux.
Dans le contexte du développement durable, la production d’aliments pour les animaux se limite parfois à une conception étroite, essentiellement axée sur l’usage de ressources limitées et sur l’impact environnemental du fumier qui en résulte. Toutefois, les principaux organismes économiques (notamment la Banque mondiale) reconnaissent de plus en plus que la stabilité économique et sociétale repose sur la stabilité environnementale. Il est donc important pour le secteur de l’alimentation animale d’accepter la priorité qui est accordée au bien-être environnemental et à sa valorisation en tant que capital naturel. Le concept d’innovation responsable, par lequel l’industrie et le monde universitaire donnent à la société la possibilité d’examiner minutieusement les hypothèses, les valeurs et les visions qui animent la science, progresse dans l’UE depuis un certain temps. Des cadres de recherche scientifique responsable offrent aux spécialistes de la nutrition animale les bases d’une nouvelle éthique de l’innovation responsable, en vertu de laquelle les régulateurs sont de plus en plus disposés à adapter rapidement les systèmes réglementaires afin de ne pas retarder l’innovation bénéfique pour la société.
Mots clés : ODD NU, innovation responsable, production alimentaire durable
En savoir plus sur Prof. Burton
Les individus d’une même espèce peuvent se ressembler, mais ils sont génétiquement un peu différents. Des espèces différentes peuvent avoir un aspect différent, mais partagent de nombreuses caractéristiques communes. La différence génétique entre un poulet et un porc est d’environ 25 %, ce qui peut sembler considérable. Cependant, des différences génétiques accomplissent souvent la même fonction, mais d’une manière (un peu) différente. En tant qu’experts de la nutrition animale, nous nous concentrons souvent sur les différences entre les espèces et ignorons (ou considérons comme acquis) les points communs. Par exemple, l’arginine est un acide aminé essentiel pour les oiseaux, mais pas pour les mammifères, car les oiseaux sont privés d’une enzyme permettant d’introduire le carbamoyl-phosphate dans le cycle de l’urée. Cependant, les oiseaux ont ce qu’il faut pour activer les autres étapes du cycle de l’urée, ce qui leur permet de synthétiser l’arginine à partir de la citrulline et de cataboliser l’arginine en proline ou en glutamate. Cette seule étape manquante fait que les oiseaux évacuent l’azote par le cycle de l’acide urique plutôt que par le cycle de l’urée, comme c’est le cas chez les mammifères. Les mammifères utilisent également le cycle de l’acide urique pour métaboliser les purines (par exemple, l’adénine), qui sont un élément constitutif de l’ADN et un composant clé de l’ATP. Les deux espèces utilisent donc (en partie) les deux cycles. Le coût de la synthèse et de l’excrétion de l’azote excédentaire est d’environ 40,3 kJ/g N pour l’urée et de 60,7 kJ/g N pour l’acide urique. Dans les deux cas, 56 % sont retenus dans les produits d’excrétion et 44 % sont perdus sous forme de chaleur, ce qui a des répercussions sur la valeur protéique considérée dans les systèmes énergétiques. Une meilleure compréhension des points communs métaboliques entre les espèces peut nous aider à reconnaître les différences pratiques.
Mots clés : volailles, porcs, métabolisme, azote, énergie
En savoir plus sur Dr Van Milgen
Ahiflower est une nouvelle oléagineuse riche en acides gras oméga-3 (AG ω-3) qui pourrait permettre d’enrichir les jaunes d’œufs en AG ω-3, un élément présent en quantité insuffisante dans le régime alimentaire occidental. Toutefois, cette possibilité n’a pas encore été examinée. L’objectif de cette étude est de déterminer les effets de la graine d’Ahiflower (AS) micronisée et de son tourteau (APC) sur la qualité (EQ) et le profil des acides gras (EYFA) du jaune d’œuf. Deux cent quarante poules Lohman LSL-Lite âgées de 64 semaines ont été réparties au hasard en huit groupes de traitement, avec six répétitions de cinq oiseaux chacune dans un plan aléatoire. Les oiseaux ont reçu une ration témoin (CD) ou une CD additionnée de graines de lin (FS; 10 %), d’AS (1 %, 5 %, 10 %) ou d’APC (5 %, 10 %, 15 %) pendant 12 semaines. L’EQ a été déterminée toutes les quatre semaines, tandis que l’EYFA a été mesuré lors de la dernière semaine de l’essai. Les traitements n’ont pas eu d’effet significatif (P>0,05) sur l’EQ. En comparaison des autres traitements, la ration à 10 % FS a augmenté (P<0,05) la teneur en ω3 totaux et diminué celle en acide gamma-linolénique. La ration AS à 10 % a significativement augmenté (P<0,05) la teneur en acide stéaridonique (0,19 mg/g). Contrairement à la ration témoin, la ration AS à 10 % a augmenté (P<0,05) les teneurs en acide eicosapentaénoïque (4,56 mg/g), en acide docosahexaénoïque (2,23 mg/g) et en acide α-linolénique (0,27 mg/g). Comme la ration FS à 10 %, la ration AS à 10 % a réduit (P<0,05) le rapport ω6/ω3 (2,78) par rapport à la ration APC et au témoin. En outre, toutes les rations additionnées d’APC ont augmenté (P<0,05) la teneur en acides linoléique et arachidonique dans les œufs. Les résultats indiquent que la supplémentation de 10 % d’AS et non d’APC a amélioré les teneurs en AG ω-3 dans les œufs fermiers. Les consommateurs pourraient accorder une préférence aux œufs riches en oméga-3, ce qui pourrait stimuler l’industrie avicole sur le plan économique.
En savoir plus sur Roseline Ogory
Pause-santé
Les enjeux auxquels seront confrontés les producteurs de porcs et les experts en nutrition porcine à l’avenir sont similaires à ceux qu’ils ont connus pendant des décennies : la nécessité d’augmenter la productivité tout en respectant les réglementations de plus en plus strictes et les nouvelles attentes des consommateurs pour assurer la durabilité des écosystèmes économiques, environnementaux et sociaux. Si les défis sont les mêmes, les méthodes avec lesquelles nous abordons ces questions évoluent, et les sciences de la nutrition incluront nécessairement des aspects supplémentaires, tels que la physiologie, le métabolisme et le microbiome, entre autres, afin de faire progresser ce secteur d’activité. On s’attend également à l’émergence de nouvelles priorités qui tiendront compte de l’impact de la nutrition non seulement sur la croissance, mais aussi sur la santé et le bien-être des animaux, et des conséquences des décisions relatives à l’alimentation sur l’impact environnemental, et en particulier l’empreinte carbone, de la production porcine. Notre compréhension des interactions complexes des relations concurrentielles et symbiotiques entre les ingrédients alimentaires et les animaux, ainsi que l’intégration des progrès technologiques, tels que ceux qui touchent les modèles de croissance améliorés et l’alimentation de précision, seront cruciales pour l’avancement de l’industrie.
En savoir plus sur Dr Columbus
La production d’aliments pour la consommation humaine a un impact majeur sur les émissions dans l’environnement, le changement climatique et l’utilisation des sols. Pour réduire cet impact et minimiser la concurrence entre les aliments pour les animaux et ceux destinés aux humains, la mise en œuvre du concept de circularité de la production alimentaire deviendra de plus en plus importante. Dans les systèmes alimentaires circulaires, les terres cultivées sont principalement utilisées pour la production d’aliments d’origine végétale, tandis que les sous-produits de la transformation des aliments et des biocarburants, c’est-à-dire les résidus de culture, les coproduits de l’industrie alimentaire, l’herbe des terres marginales et les déchets alimentaires, servent à préparer les rations des animaux d’élevage. Ces ingrédients contiennent généralement moins d’amidon et de graisse (énergie), leur teneur en protéines est variable et, pour ceux d’origine végétale, ils contiennent plus de fibres et de phytates que les ingrédients alimentaires habituels. L’utilisation accrue d’aliments issus de systèmes circulaires dans la production porcine aura des conséquences sur la composition nutritionnelle des rations, et leur consommation par les porcs pourrait révéler des limitations physiologiques liées à la digestion et au métabolisme post-absorptif. L’utilisation de régimes circulaires orientera également les efforts vers la transformation des sous-produits et les rations complètes, afin de maximiser leur valeur nutritionnelle et d’en minimiser l’empreinte environnementale. Les défis potentiels et les conséquences de la formulation et de l’utilisation des régimes circulaires seront abordés d’un point de vue de la nutrition, de la physiologie, de l’efficacité des nutriments, de la santé et du bien-être.
Mots clés : porcs, production alimentaire circulaire, sous-produits, efficacité des nutriments, santé
En savoir plus sur Dr Jansman
Alexia Godbout, Université Laval – Atténuation du syndrome dysgénésique et respiratoire du porc et des problèmes de santé connexes par des stratégies alimentaires
Atul Jadhav, McGill University – Alimentation in ovo : Optimisation du dosage des minéraux chélatés pour améliorer l’immunité, le transport des nutriments et le développement embryonnaire dans les œufs de poulets à griller
Kemi Shaileshbhai Kanani, University of Manitoba – Évaluation des effets des nouveaux produits prébiotiques sur le microbiome intestinal des volailles, leur santé et l’utilisation des nutriments
Poonam Nepane, University of Manitoba – Utilisation de la technologie des enzymes exogènes pour produire de nouveaux composés fibreux bioactifs et améliorer la valeur des ingrédients alimentaires de substitution pour les pondeuses
Dîner
Séance sur les ruminants
Le jeudi 16 mai – 7h15 à 12h00 – Wellington Ballroom
Petit-déjeuner chaud
Propos d’ouverture
La taille moyenne d’un troupeau laitier aux États-Unis est de 330 vaches, soit environ trois fois celle d’un troupeau canadien. Aux États-Unis, comme au Canada, environ deux tiers du lait vendu par les producteurs laitiers sont transformés en yaourt, fromage et crème glacée, et le prix de ce lait peut être différent de celui du lait de consommation. La consommation de produits laitiers par habitant augmente d’environ 1 à 2 kg par année. Les veaux croisés (pour la boucherie) sont devenus une source de revenus non négligeable pour les producteurs laitiers. Les terres disponibles pour les grandes exploitations laitières se situent dans la partie ouest des deux pays, et de telles exploitations ont d’ailleurs été créées dans ces régions. Les modifications apportées à la gestion des fumiers se sont concentrées sur la réduction des émissions de méthane, gaz qui peut servir de source d’énergie. Les technologies adaptées spécifiquement aux vaches ont favorisé la gestion robotisée des animaux. La taille des troupeaux continuera d’augmenter dans la limite des terres disponibles à chaque endroit. L’augmentation de la consommation de lait et l’accroissement de la population hispanique stimuleront la consommation de lait aux États-Unis.
En savoir plus sur Dr Britt
Au cours des 30 prochaines années, la population mondiale croissante devrait faire augmenter la demande en protéines. Une façon de répondre aux besoins est d’améliorer l’efficacité de la production, notamment en intervenant sur le gain moyen quotidien et l’indice de conversion alimentaire. Malgré les progrès réalisés en faveur de l’efficacité de la production grâce à la sélection génétique, à l’amélioration des systèmes de gestion et à l’utilisation de technologies d’amélioration de la productivité, la demande s’est déplacée vers les produits « sans » (c’est-à-dire sans hormones de croissance, sans antibiotiques) sur les marchés nationaux et mondiaux. Toutefois, les consommateurs ignorent largement les conséquences de l’élimination de ces technologies sur le coût de production, le prix de détail de la viande bovine, le développement durable de la production et la sécurité alimentaire future. À partir de l’exemple des technologies d’amélioration de la productivité, cet exposé examinera les conséquences des choix alimentaires des consommateurs sur la productivité, la viabilité économique et la durabilité environnementale, y compris au chapitre des émissions de gaz à effet de serre et d’ammoniac ainsi que de l’utilisation des terres et de l’eau. En outre, en tant que parties prenantes du secteur de l’élevage, nous sommes désireux de partager nos connaissances avec les consommateurs. Cependant, capter l’attention du public est un défi de tous les instants. Par conséquent, nous explorerons les opportunités de dialogue entre les acteurs du secteur et les consommateurs au Canada afin de garantir l’utilisation optimale des ressources naturelles, l’adéquation nutritionnelle, l’amélioration de la santé humaine et la durabilité environnementale des aliments consommés au Canada. Cependant, tout en aidant les consommateurs à faire des choix éclairés en matière d’alimentation, nous devons garder à l’esprit que le marché peut accueillir différents systèmes de production alimentaire.
En savoir plus sur Dre Ominski
L’objectif de cette étude était d’évaluer le dépôt de gras intramusculaire chez la progéniture de vaches de boucherie traitées avec de la vitamine A pendant la gestation. Nous avions émis l’hypothèse que la supplémentation en vitamine A pendant le troisième trimestre augmenterait le persillage chez les veaux. Trente vaches gestantes Angus croisées ont été réparties au hasard en deux groupes de traitement, soit un groupe témoin (CON, n=15) recevant 56,76 KIU de vitamine A par jour et un groupe supplémenté en vitamine A (VITA, n=15) recevant 227,12 KIU de vitamine A par jour du 180e jour de gestation jusqu’au vêlage. Des biopsies de muscles squelettiques ont été pratiquées dans les 10 premiers jours de vie afin d’analyser l’expression génétique et l’abondance des protéines pour les gènes et protéines cibles associés à l’adipogenèse. Les veaux ont tous été gardés dans les mêmes conditions jusqu’à l’abattage. Les données ont été analysées à l’aide de la procédure MIXED de SAS, le traitement alimentaire maternel servant d’effet fixe, et le père étant considéré comme un effet aléatoire. Les veaux VITA ont affiché une expression accrue de l’ARNm du récepteur β de l’acide rétinoïque (RARβ, P=0,02), et aucune différence (P>0,05) n’a été observée dans l’expression de l’ARNm du PDGFRα, du ZFP423, du PPARγ et du VEGFRα. Les veaux VITA ont présenté une plus grande abondance de protéines DLK1 (P<0,01) et du PPARγ (P=0,02). Aucune différence (P>0,05) entre les traitements n’a été observée quant à l’abondance de RXR et PDGFRα. Les mesures échographiques chez les veaux ont montré une augmentation de la teneur en gras intramusculaire à tous les stades évalués après la naissance (P<0,05), et aucun changement n’a été observé dans les mesures du gras sous-cutané (P>0,05). Le pourcentage de gras KPH n’a pas été affecté par le traitement (P>0,05). Ces résultats suggèrent que la supplémentation en vitamine A à la fin de la gestation favorise l’adipogenèse intramusculaire chez la progéniture.
En savoir plus sur Sarah Dean
Pause-santé
An essential element of sustainability is the efficient use of resources. Optimally extracting nutrients from the diet to meet a cow’s nutrient requirements rather than producing manure falls into this category. Rumen microbes can convert fiber that is indigestible by mammals to energy and protein usable by the cow in the forms of volatile fatty acids and microbial cells. At the same time, use of water-soluble carbohydrates (WSC) or protein by rumen microbes can result in reductions in expected yields of nutrients. For example, both protozoa and bacteria convert some portion of WSC to microbial glycogen, an internal storage carbohydrate that they can ferment later. This can help to maintain a healthy rumen pH by slowing down fermentation and acid production, but results in a use of 1 ATP per hexose added to the glycogen chains – a loss of ATP that reduces potential microbial protein yield. At the same time, dietary WSC, especially bona fide “sugars” (e.g., sucrose) are often associated with increased milk fat yields. For protein, microbial action on rumen degradable protein converts some portion to microbial cell walls which are indigestible, and ammonia which may be used by the microbes or excreted. The microbes can also convert nonprotein nitrogen sources such as urea to microbial protein, making protein useful to the cow out of a material that was not.
Essential to enhancing ruminal efficiency is understanding factors that affect it and translating those into approaches to diet formulation and management that support the desired results.
Mots clés : dairy cattle, rumen, fermentation, efficiency
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Le Canada a pris l’engagement ambitieux de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 40 % à 45 % par rapport aux valeurs de 2005, d’ici à 2030. De même, les acteurs du secteur agricole ont fixé leurs propres objectifs pour réduire leurs émissions de GES. Le méthane produit par fermentation entérique est le GES le plus important émis par les élevages de ruminants, comptant pour 80 % des émissions de méthane d’origine agricole au Canada. Bien que l’empreinte carbone des productions bovine et laitière par unité de produit au Canada soit inférieure à 50 % de la moyenne mondiale, des solutions audacieuses et novatrices pour réduire les émissions de méthane entérique doivent être imaginées si l’on espère respecter les engagements nationaux. Les additifs alimentaires permettant de réduire la production de méthane entérique sont considérés comme la solution la plus susceptible de jouer un rôle utile, immédiat et efficace. Bien que des additifs soient offerts sur le marché depuis peu, leur adoption n’est pas généralisée, en raison notamment de difficultés d’intégration aux systèmes existants, des restrictions réglementaires, de l’incertitude entourant leur validité et de considérations économiques. Cet article aborde les possibilités, les limites et les recherches futures concernant les technologies d’additifs alimentaires susceptibles de réduire la production de méthane entérique chez les bovins de boucherie et laitiers du Canada. En outre, l’article souligne l’importance de coordonner les interventions entre le gouvernement, l’industrie et les producteurs, pour que les additifs puissent contribuer à atteindre les objectifs du Canada à l’horizon 2030.
Mots clés : ruminants, émissions de gaz à effet de serre, méthane entérique, additifs alimentaires
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Jacob Foster, Dalhousie University – S’appuyer sur les éléments constitutifs de la nutrition : comment la combinaison des technologies alimentaires pourrait contribuer à réduire les émissions de méthane des bovins laitiers
Emily Knapper, University of Guelph – Effet de la supplémentation en propionate de chrome en fin de gestation sur la performance et le profil métabolique des vaches de boucherie et sur le métabolisme énergétique des muscles squelettiques de la progéniture
Connor McIntyre, University of Manitoba – Culture intercalaire du maïs avec de nouvelles espèces pour prolonger la saison de pâturage dans l’Ouest canadien
Madeline McLennan, University of Guelph – La transformation des fourrages de faible qualité a-t-elle un impact sur les émissions de méthane entérique et l’efficacité des animaux?
Beatriz Montenegro, University of Saskatchewan – Maximiser l’utilisation de la paille de blé dans l’alimentation des bovins de boucherie par des stratégies de supplémentation protéique
Dîner
Plénière de clôture
Le jeudi 16 mai – 13h15 à 14h50 – West/Midway Ballroom
Un aperçu de la façon dont les priorités actuelles et émergentes du gouvernement peuvent façonner l’avenir de l’industrie de l’alimentation du bétail. Le rôle de l’ANAC dans la défense et le soutien du développement de réglementations, de politiques et d’autres outils législatifs pratiques et pertinents sera également abordé.
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